Jean-Luc Egret, frappé par la limite d’âge, après cinq décennies au conseil d’administration de la société des courses, cède la présidence à James Carpentier.

Jean-Luc Egret, frappé par la limite d’âge, après cinq décennies au conseil d’administration de la société des courses, cède la présidence à James Carpentier, 52 ans, un passionné des courses depuis l’âge de 10 ans, grâce à sa grand-mère qui jouait régulièrement aux courses : « je suis très heureux d’avoir été élu et d’être à la tête d’un établissement dont la gestion est saine. Merci Jean-Luc ! » Chef d’entreprise, dans les travaux publics, à Saint-Quentin dans l’Aisne, il est aussi un éleveur reconnu de trotteurs et de galopeurs, ces derniers étant en Normandie comme la majorité des élevages de chevaux de course de plat. Il a pris des parts dans une poulinière, il avait 25 ans, et a acquis sa première poulinière à 33 ans. « Je ne suis pas pas un joueur, mais un amoureux de l’élevage. » Il est président de l’UPECT (Union des propriétaires et éleveurs de chevaux trotteurs) qui compte 180 adhérents et est également vice-président du Conseil des Chevaux des Hauts de France. James a beaucoup de projets, car il faut attirer le public aux courses et il vise particulièrement les jeunes. « La Capelle accueille 20 réunions par an, soit 140 courses. C’est un hippodrome de haut niveau. » Pour ce faire, le nouveau président a mis en place des groupes de travail, axés sur la communication, le marketing, l’accueil du public, des socio-professionnels. Il y aurait un accueil personnalisé, assuré par des ambassadeurs, à l’entrée de l’hippodrome afin d’expliquer le fonctionnement des paris. Il réfléchit également à l’optimisation de la carrière. Le trot a de l’avenir dans les Hauts de France où il y a chaque année 400 naissances.