Jumping International de Verquigneul-Béthune du 28 au 30 juillet 2006
Bernard Lesage : L’art de la convivialité organisé.
Les écuries de la Loisne de Bernard Lesage, organisent du 28 au 30 juillet un CSI** pendant lequel 120 participants disputerons les nombreuses épreuves. Les cavaliers de la région seront bien sur au rendez-vous comme : Guillaume Foutrier, Alexandre Sueur, Juliette Faligot, Nicolas Delmotte, Olivier Jouanneteau, Philippe Vanderlynden, Valérie Rhomer...
Bernard Lesage : L’art de la convivialité organisé.
Les écuries de la Loisne de Bernard Lesage, organisent du 28 au 30 juillet un CSI** pendant lequel 120 participants disputerons les nombreuses épreuves. Les cavaliers de la région seront bien sur au rendez-vous comme : Guillaume Foutrier, Alexandre Sueur, Juliette Faligot, Nicolas Delmotte, Olivier Jouanneteau, Philippe Vanderlynden, Valérie Rhomer...
Bernard Lesage, après 20 ans dans la profession de pharmacien préfère se consacrer maintenant à sa passion de toujours : les chevaux.
Président de l’Association des Eleveurs de Chevaux, Cavaliers, et de Propriétaires (AECCP), membre du conseil inter-régional du Cheval, organisateur de nombreux événements équestres nationaux et internationaux (CSO, Attelage, Dressage) au parc de la Loisne, il s’investit beaucoup dans l’évolution de la filière équine de sa région. Ainsi, une interview était nécessaire pour comprendre les motivations de cet homme de cheval, installé depuis 1982 à Verquigneul à côte de Béthune.
Comment êtes vous arrivé dans le monde du cheval ?
"Je crois que je suis né avec un cheval dans le ventre. J’ai toujours était très passionné. Mes grands parents étaient agriculteurs et mon père marchand de bête, j’ai tout de suite eu la fibre pour les chevaux. En 1967, je suis sorti en compétition avec ma jument « Une de Launay » , née dans la Manche chez Mr Jean Potier , elle était bien meilleure que moi, alors je l’ai vendu." explique t-il.
Bernard Lesage a transmis cette passion à sa fille Elise, qui participait récemment au Championnat de France.
Qu’est ce qui vous a motivé à créer un CSI** chez vous à Verquigneul ?
« Cela fait 6 ans que ce CSI** existe. Je crois que la clé du succès est notre situation géographique. Nous sommes proche de la Belgique, de l’Angleterre et de la Hollande. Tous ces cavaliers n’hésitent pas à se déplacer sachant qu’ils trouveront toujours un très bon terrain, un grand parking et surtout un bon accueil. L’écurie et le parc de la Loisne ne cesse d’évoluer. Je m’investis beaucoup pour accueillir les participants dans de bonnes conditions. » affirme Bernard Lesage qui a organisé son premier concours en 1985.
Combien de temps vous prend l’organisation d’un CSI ?
Bernard Lesage ri et répond : « Au début, cela fut assez compliqué et long en ce qui concerne la préparation, mais maintenant nous sommes rôdé. Toutes les installations comme le bar ou encore la cuisine sont fixes. Il n’y a plus beaucoup de bénévoles pour nous aider, il faut donc limiter la main d’oeuvre . »
Pourquoi faut-il venir à votre CSI** plutôt qu’à un autre ?
« Il faut venir car il y a une très bonne organisation et ce CSI** garde toujours les portes ouvertes aux cavaliers de la région qui ont eux aussi besoin, de s’entraîner dans de belles épreuves en se confrontant aux étrangers. Il y a 120 engagés, c’est rare de trouver des CSI avec autant de participants. Par ailleurs ce que nous souhaitons le plus, c’est faire un jumping agréable. Notre mentalité est d’inviter à chaque concours des gens dans notre maison et de faire une soirée le samedi soir afin que tout le monde soit satisfait. »
Que voudriez-vous changer dans le concours hippique ?
« Je voudrai qu’il y est plus de convivialité dans tous les concours. Je n’aime pas les concours business où tout est cher, le bar, les box et les engagements...le racket organisé n’est vraiment pas mon genre !
Je pense aussi que ce qui fait défaut le plus dans le concours, c’est le manque de médiatisation. Notre sport est un peu comme la chasse à cour, c’est une passion que nous pratiquons qu’entre nous. Cela n’attire pas les gros sponsors, nous sommes donc obligés de s’autofinancer, ce qui n’est pas permis à tout le monde.
Il faut profiter des médailles du Nord des jeunes et des Pro 2 au Championnat de France pour médiatiser notre sport. C’est le boulot des Conseils Régionaux, de la Fédération, du Comité Régional Equestre et bien sûr du Conseil du Cheval. »
Jennifer Decamp