Compiègne assume pleinement sa vocation de ville équestre et multiplie les concours internationaux dans ses magnifiques installations du Grand Parc et en forêt.
Bien sûr il y a le complet, l’attelage, mais si Compiègne est connue des cavaliers dans le monde entier, c’est grâce à eux.
L’association Jump 60 se décline sous plusieurs vocables, met sur pied plusieurs manifestations, regroupe une belle brochette de bénévoles très professionnels, mais tout tourne autour d‘un cavalier, organisateur hors pair : Nicolas Wahlen et d’un président, Antoine Thiry.
Côté saut d’obstacles, c’est le créneau des jeunes et junior qui est retenu, avec l’international du mois de mai. Il se déroule à la fois sur les deux (excellents) terrains en herbe et en sable, histoire de bien sélectionner nos couples avant les épreuves européennes.
Côté endurance, il a suffi de trois ans pour que le festival fin août devienne LA référence et soit sacré « mondial d’endurance » par la fédération internationale d’équitation. La grande semaine comporte des courses par équipe, le mondial des 7& 8 ans, sur 120km, l’interrégional de la SHF, rassemble des sujets de 4, 5 et 6 ans et une. Pour la qualification des quatre ans sur 20, 40 et 60km.Enfin, une vente des poulains et pouliches de 2 et 3 ans et une présentation des poulinières suitées et des foals.
Pourquoi un tel succès ?
Les installations du Grand Parc sont excellentes, l’organisation nickel, les « hôtels de charme » confortables pour les acheteurs et le sable de la forêt confortable pour les pieds sensibles des chevaux : Compiègne est la plus belle vitrine de l’élevage français. C’est aussi la plus accessible par Roissy.
Du coup, les meilleurs cavaliers et propriétaires européens répondent présents : Américains du nord et du sud et, naturellement, commanditaires ou propriétaires du golf arabo-persique, Compiègne est la plus belle vitrine qui soit pour l’élevage français. Les chevaux viennent du sud-ouest mais aussi de la circonscription (qui connaît la plus forte concentration d’élevages destinés à cette discipline).
Le public adore le spectacle car il voit et revoit les cavaliers à chaque « boucle » du parcours. Les boucles alternent pistes cavalières en sous-bois très roulantes et buttes raides et faux-plats, pour la sélection rigoureuse.
Ils sont très pros, je vous dis !