Hippodrome de Chantilly : 9/10 août Championnat européen du cheval arabe de show.
Ils sont élégants, expressifs, présentés comme des stars. Un vrai défilé de mode : l’association du cheval arabe (AHO) met en concurrence 160 pur sang nés et élevés en Europe, sur l’hippodrome de Chantilly, les 9/10 août.
Dotée de 170 000 € de primes, la 3è édition du championnat se joue devant un jury international de spécialistes.
Ils vont réaliser une batterie de notes en tenant compte du standard de l’arabe, du type, de la tête et de l’encolure, de la qualité des quatre membres et de la conformation du sujet. Les chevaux sont accompagnés au trot par leur éleveur ou leur lad, car la note de mouvement est aussi importante.
L’hippodrome qui leur sert d’écrin ajoute à la beauté du défilé : conçu par le duc d’Aumale qui a lancé les courses à Chantilly, il est encadré par la forêt, le château et le parc dessiné par Le Nôtre. Et l’hippodrome longe les majestueuses écuries en pierre qui abritent le musée du cheval. Bref, ce site est hautement symbolique de l’amour que les propriétaires successifs de Chantilly vouent au cheval. La ville, née après et grâce à l’hippodrome s’est depuis consacrée « capitale du cheval », elle se devait donc de rendre aussi hommage à l’arabe, « père de toutes nos races ».
Différentes filières d’utilisation gouvernent actuellement la sélection des chevaux arabes : le show, les courses, l’endurance ... qui exigent un type de modèle et des qualités distinctes (Les éleveurs de Nord-Picardie sont généralement axés sur l’endurance).
Le spectacle est ouvert à tous et gratuit, il sera pimenté d’un pas de Quatre effectué par le régiment de cavalerie de la Garde républicaine.
C’est aussi l’occasion de faire le tour des activités liées au cheval : suivre l’entraînement des galopeurs en forêt à l’aube (voir avec l’office de tourisme), découvrir les collections du musée Condé à l’intérieur du château, assister au spectacle des sœurs Bienaimé au musée et parcourir les salles du nouveau musée présentant des pièces rares sorties de toutes les civilisations équestres et des collections privées, qui a été ouvert à la demande de l’Aga Khan l’an dernier. Encore une adresse raffinée, à la hauteur de la plus belle conquête de l’homme.