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Les champions du monde d’endurance et les meilleurs locaux à Compiègne du 18 au 22 août

Les cavaliers d’endurance reviennent pour la semaine spéciale.
Dès l’aube, le 19 août se tient le traditionnel championnat du monde d’endurance pour les 8 ans qui se court en forêt de Compiègne sur 160km. Il faut les voir ! Ils sont impressionnants.

 

Les couples démarrent à partir de 6h15 pour une série de circuits de 20 à 30km entrecoupés de pauses et de contrôles vétérinaires. Et les meilleurs repartent pour la boucle suivante. Celui que le vétérinaire trouve légèrement boiteux ou dont le cœur bat trop vite reste sur place. Et ainsi de suite d’étape en étape, jusqu’au soir. Une bonne moitié se trouve ainsi éliminée, restent les meilleurs, les mieux entraînés, ceux qui courent avec un cavalier qui sait gérer le stress, le climat, la fatigue, donc l’endurance.
Les chevaux de 7 ans suivent le même circuit, sur 120km seulement.


Les plus brillants sont souvent négociés à l’arrivée.
Rendez-vous sur le terrain du Grand parc où sont regroupés les départs, arrivées et contrôles vétérinaires.

Le 21 août, même type de course, par équipe pour le trophée des sponsors. Après une année de vache maigre, l’équipe organisatrice de « Compiègne Endurance » se négocie de nouveaux sponsors comme Al Shaqab, du Qatar, le spécialiste des fers d’endurance ACR, tandis que les partenaires habituels restent comme le sellier Gaston Mercier et l’hôtel Mercure.
Le style de Compiègne ? La vitesse. Les risques ? Nicolas Wahlen, responsable de l’organisation n’en voit pas. Son aout ? Le sable. « Les cavaliers battent des records, mais il n’y a pas de casse car on court sur un sable qui amortit les chocs. C’est impeccable. Les concurrents arabes qui sont fidèles à Compiègne veulent une course plutôt plate et rapide, nous répondons donc à leur demande. Compiègne se situe sur un créneau particulier où l’on joue la carte de la vitesse en toute sécurité, quitte à éloigner des chevaux moyens. Cela évitera de voir des cavaliers qui forcent leur monture mais finissent très tard, harassés. Ils mettent leur cheval en danger, contrairement aux très bons qui arrivent en tête. » A ce jeu, les Arabes sont presque toujours les meilleurs, comme le démontre le trophée WAHO (organisation internationale du cheval arabe). L’an dernier, il a récompensé Padisha du Paon, sous la selle de Mélodie Théolissat.

 

L’élevage d’Arabes d’endurance, très développé en Nord Picardie, est de la partie, autour du groupement d’éleveurs, le GECE.

Programme :

18 août : concours d’élevage poulinières et foals.
17h30, table ronde sur les qualifications des 7 ans en France : bilans et perspectives.
20 août : concours d’élevage régional, poulains de 2, 3 ans.
22 août : concours des jeunes chevaux : 4, 5, 6 ans.

Voir en ligne : www.compiegne-endurance.com